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 Bienvenue en enfer...

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Oniros S. Lucid
Oniros S. Lucid

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Message(#) Sujet: Bienvenue en enfer... Bienvenue en enfer... Empty06.08.14 21:48






Bienvenue en enfer...
feat Moeha Plays; Oniros S. Lucid





Il faisait sombre… malgré la clarté de la lune qui illuminait la route, une pluie fine réduisait la visibilité et plongeait davantage les lieux dans l’obscurité. Trempé, Oniros marchait au beau milieu de la végétation, sur le sentier tracé entre les arbres à l’allure inquiétante…
De temps à autre, des éclairs zébraient le ciel et transformaient en horribles créatures sylvestres les simples arbres morts. Angoissé ? Oui, tel était le mot qui pouvait décrire notre protagoniste en ce moment même. Lui qui, d’habitude, savait quoi faire pour dompter le rêve, voilà qu’il était à présent prisonnier de ce cauchemar, dans l’incapacité de réagir et surtout de rebrousser chemin.
Il était comme… attiré par ce sentier et ressentait le besoin de traverser cette forêt. Son cœur battait vite et fort, rendant la situation encore plus inquiétante qu’elle ne l’était déjà.

Alors que la tempête redoublait de violence et que les éclairs se faisaient de plus en plus nombreux, Oniros atteignit une sorte de clôture métallique entièrement rongée par la rouille… Le portail noir et entrouvert n’avait, lui non plus, échappé aux ravages du temps et de l’eau. Quelques mètres plus loin, parmi les arbres et les rares coins de verdure du jardin, s’élevait un immense manoir. Construite dans le plus pur style gothique, la demeure était parsemée de statues et de gargouilles qui semblaient vous épier et attendre le moment opportun pour se jeter sur vous. Avalant sa salive par réflexe, Oniros tenta une fois de plus de lutter contre ce scénario pour s’enfuir et disparaître de cet endroit… mais en vain : il ne pouvait échapper à l’emprise de ce nouveau rêve.

Avançant lentement sur les dalles qui menaient à l’entrée de la bâtisse, notre protagoniste sentait que quelque chose n’allait pas. Discrètement, il jetait de vifs coups d’œil sur sa droite et sa gauche, persuadé que quelqu’un l’observait depuis une quelconque cachette. Mais impossible de le voir : soit sa rapidité était telle qu’il parvenait à se dissimuler avec une aisance déconcertante, soit l’environnement jouait un sale tour au jeune rêveur, le rendant ainsi paranoïaque.
Bientôt, ses pas le menèrent sur le perron du manoir. Il lui était désormais impossible de faire demi-tour… dans quelques instants, sa main viendrait saisir le heurtoir à tête de loup pour frapper doucement contre la porte.
« Quel est cet endroit ? » se demanda Oniros qui ne comprenait rien à ce rêve… et puis d’ailleurs, était-ce réellement un rêve ?

Dans un crissement des plus sinistres, la porte s’ouvrit sans personne pour la tenir, comme par enchantement. Le rêveur resta cependant quelques instants à l’entrée, retenu sans doute par sa conscience qui lui hurlait de ne surtout pas s’aventurer dans ce manoir. Mais au bout du compte, il fit trois pas et se retrouva alors prisonnier de ce cauchemar, avant que la porte ne se referme sur lui…

Désormais en pleine possession de ses moyens et capacités, Oniros comprit que tout ce qui l’entourait lui serait hostile. Quoi qu’il arrive et quoi qu’il fasse, notre protagoniste n’était pas en terrain conquis et ne devait en aucun cas baisser sa garde.

Immobile dans un grand vestibule, éclairé par quelques chandeliers muraux, il observait les lieux et examinait chaque recoin.

Soudain, une horrible sensation lui parcourut le corps, le faisant frémir d’angoisse. Vous savez, cette sensation que l’on ressent lorsque l’on pense que quelqu’un vous observe sans dire un seul mot et suit chacun de vos gestes ? Oui, je suis persuadé que vous avez connu cela au moins une fois dans votre vie.
Malgré la solitude qui le pesait de plus en plus, des chuchotements se firent entendre… des voix semblables à celles d’enfants, qui se lançaient à tour de rôle dans de brèves explications avant de replonger les lieux dans le silence.
Ce manoir était certes un cauchemar, mais Oniros avait quelques tours dans son sac… la lucidité peut s’exercer dans n’importe quelle situation onirique : rêve ou cauchemar.

Après avoir pris conscience de la réalité qui l’entourait, notre héros demanda au rêve de quoi s’éclairer et surtout quelque chose pour se défendre. C’est ainsi qu’après une intense concentration et une forte volonté de dominer le rêve le jeune rêveur se retrouva doté d’une puissante lampe torche et… d’un simple couteau suisse…
Frustré par une arme de si petite taille, il lâcha un grommellement avant d’allumer sa lampe et de diriger le faisceau un peu partout, cherchant des issues possibles.

Tout à coup, un grincement résonna derrière lui, le faisant par la même occasion sursauter. Quelqu’un marchait et s’approchait de lui lentement ! Ni une ni deux, il se retourna et mitrailla la zone de flashs lumineux, voulant effrayer la chose cauchemardesque.

Mais c’est à sa grande surprise qu’il fit la rencontre d’une nouvelle personne à l’allure humaine et qui semblait extérieure à ce cauchemar… Néanmoins, mieux valait rester sûr de soi et surtout prudent. D’une voix grave et autoritaire, empreinte d’un soupçon de peur et d’angoisse, Oniros posa sa question :

« Qui est là ? Qui est-ce ? »

De qui s’agissait-il ?


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Message(#) Sujet: Re: Bienvenue en enfer... Bienvenue en enfer... Empty08.08.14 15:03

Bienvenue en enfer
Moeha & Oniros
 Les murs s'effondrèrent, le plafond s'arracha et le sol se déroba sous tes pieds; peu de temps après, quand tu repris tes esprits, la bibliothèque avait disparu. Les étagères interminables, les livres poussiéreux, le parquet poncé: envolés. C'était bien la première fois qu'une telle chose se passait dans la galerie des bouquins, voire depuis ton arrivée dans ce monde. Au moins, après cette chute dans le vide, tu étais saine et sauve, et c'était bien le plus important.
 Mais, en prêtant un peu plus d'attention à l'endroit où tu venais d'atterrir, tu te disais bien que ton bien-être allait être de courte durée, et on voyait bien sur ton visage que tu commençais sérieusement à t'en faire. En effet, la pièce où tu venais de mettre les pieds ne correspondait en aucun cas à tes goûts et ne reflétait en rien tes préférences, car jamais il n'arrivait à ton imagination d'être si.. bizarre: la seule source de luminosité provenait d'une maigre bougie posée sur le coin d'une console, à ta gauche, couverte d'une couche de poussière impressionnante, et celle-ci n'éclairait qu'une petite partie de la chambre qui paraissait plus grande à cause de l'obscurité. Juste à côté, une porte un peu rongée par le temps. En face du lit, un grand miroir plaqué contre le mur, à moitié caché par un drap grisâtre, sûrement autrefois blanc, dont la partie visible était incroyablement belle, ornée par des détails dorés certainement réalisés à la main. Au milieu du plafond se tenait un lustre dont toutes les bougies se résumaient à des amas de cire fondue.
 Quand tu te décidas enfin de te lever du lit, tu réalisas que le livre que tu lisais précédemment à la galerie et auquel tu t'étais agrippée dans ta chute vertigineuse avait fini poussière sur ta robe blanche; tu espérais tout de même que ta bêtise ne se fasse pas remarquer et qu'ils puissent remplacer l'ouvrage perdu sans trop de difficultés.
 Les ressorts grincèrent sans retenue jusqu'à ce que tes pieds nus touchent enfin le vieux parquet, si fort que tu ne perçus pas le grouillement inquiétant qui se manifestait dans le noir, de l'autre bout de la pièce. Sans trop réfléchir, tu testas le plancher qui était parsemé de trous ici et là, où les propriétaires n'avaient même pas cherché à se débarrasser des clous mal enfoncés; puis tu t’emparas de la chandelle et saisit la poignée dorée de la porte qui s'ouvrit dans des suites de cliquetis interminables, comme si tu venais d'activer tout le mécanisme d'un coffre fort. Au moment où celle-ci se déverrouilla, ta chancelante flamme s'éteignit aussitôt.
 A ton plus grand bonheur, le couloir sur lequel tu débouchas n'était pas plongé dans le noir absolu: il était plus large que la normale, et ses murs tapis de papier peint décrépit étaient décorés de portraits en tout genre, sans omettre le nombre incalculable d'horloges murales, plus abîmées les unes que les autres. A l'autre bout, un escalier. Sans t'en rendre compte, la porte se ferma de son plein gré avant de disparaître, laissant un espace vide à l'endroit même où elle se trouvait, comme si la chambre n'avait jamais existé: tu fronças les sourcils, perplexe et revint concentrer ton attention vers ta seule sortie, droit devant toi.
Tu passas une main dans tes cheveux blonds en désordre, histoire de décompresser en quelque sorte, et inspira un grand coup: plus tu avançais dans cette allée, plus tu avais l'impression qu'elle n'arrêtait pas de s'allonger, encore et encore, et plus tu flippais. Tu en vins même à accélérer le pas, voire à courir, sans grands résultats; mais non, tu n'étais pas résolue à ralentir: les dites horloges accrochées aux murs, des plus petites aux plus imposantes, semblaient remuer. Quel ne fut ton effroi quand tu les vis se dresser sur des pattes plus vraies que nature, à faire pâlir les araignées elles-mêmes !Et bien sûr, ces atrocités n'ont pas omis de traîner derrière elles leur toile ! Tes jambes ? Ton pouls ? Ton souffle ? Tu ne les sentais définitivement plus: les seules choses que tu pouvais percevoir n'étaient autre que tes poursuivantes à huit pattes et ton cœur qui d'une minute à l'autre allait te lâcher.
 Et finalement, tu atteignis ce foutu escalier, mais.. pas comme prévu: alors que tu fonçais à toute allure vers lui, alors qu'il te paraissait bien loin, alors que tu maudissais presque ce couloir d'être interminable, celui-ci se raccourcit subitement, un peu comme si tu venais de prendre de la drogue et que tu avais des hallucinations subites et violentes. Du coup, alors que les dites marches n'étaient plus qu'à une poignée de centimètres de toi, tu fis tout pour ralentir ta course et freiner, sans succès: tu te mangeas chaque marche jusqu'à atteindre le rez-de chaussée dans une levée de poussière, sous les yeux des monstres mi-horloges mi-araignées qui, à ta plus grande surprise, rebroussèrent chemin. Quand tu te relevas, ta peau était recouverte d'hématomes; juste pour voir un peu dans quel état tu étais, tu jetas un coup d'oeil dans une glace en morceaux qui jonchait la moquette violine. Elle te renvoya l'image d'une femme que tu n'avais jamais vu auparavant. Tu étais méconnaissable, mais c'était bien ton reflet: les traits creusés, le corps squelettique et les habits en lambeaux. Un fantôme à première vue auquel il manquait un oeil et une bonne hygiène dentaire.
 Ce sont tes larmes qui te sortirent de tes pensées, brouillant ainsi ta vue: sans elles, tu aurais certainement les yeux hors des orbites tant tu fixais cet horrifique portrait sans te sentir las. Quand tu regardas le verre une nouvelle fois, la femme était partie: tu ne te voyais plus que comme une gamine perdue dans une grande maison qui t'étais étrangère. Encore un peu sonnée par tes émotions, tu te remis à marcher sans trop regarder où tu allais.
 Tu passas une porte dont le battant n'était plus, et, un peu hésitante, arriva dans une salle qui ressemblait à un vestibule digne des manoirs hantés hollywoodiens: tout ce que tu espérais alors se résumait à ce qu'il y est écrit sortie au-dessus d'une porte, un peu comme dans les jeux vidéos un peu flippants auxquels jouait Jim. Mais, alors que tu t'apprêtais à tourner la poignée de la plus grande de toutes qui, pour toi, était la porte d'entrée, tu fus soudainement aveuglée par des lumières suite à un pas de trop sur une planche en piteux état: par pur réflexe, tu te recroquevillas sur toi-même et te reculas le plus possible, jusqu'à malheureusement heurter la dite porte. Tu étais comparable à une petite bête affolée, sans défense et morte de peur: mais n'était-ce pas ce que tu étais réellement ?

- Qui est là ? Qui est-ce ?
C'était un homme. Peut-être celui qui t'avait bloqué dans cet endroit de malheur. Ou alors un monstre. Rien qu'à y penser tu ne pu t'empêcher de cacher ton visage derrière tes mains, plus que terrifiée. Et si c'était un cannibale ? Un psychopathe ? Oh non oh non !
- Allez-vous-en.., allez-vous-en.. répétais-tu dans un murmure, par moment coupée par tes sanglots, en te balançant par nervosité d'avant en arrière. Laissez-moi.. LAISSEZ-MOI !
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Message(#) Sujet: Re: Bienvenue en enfer... Bienvenue en enfer... Empty13.08.14 23:42






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L’atmosphère qui régnait en ces lieux était oppressante… Oniros, qui observait le vestibule avec sa puissante lampe torche, cherchait à savoir d’où venaient les bruits qu’il avait entendu.
Mais alors que notre héros sentait son cœur battre de plus en plus vite, une série d’événements le fit frôler la crise cardiaque !

En quelques instants, le jeune rêveur se retrouva nez-à-nez avec une jeune femme fort affolée, dos contre le mur, accroupie au sol et la tête entre ses mains. Terrifiée, Oniros tenta de la raisonner mais malheureusement il fallait attendre que cette crise passe.
Bientôt, la peur de l’inconnue finit par atteindre son paroxysme si bien qu’elle commença à se balancer d’avant en arrière comme le ferait un dément. Accompagnant son mouvement de paroles, elle suppliait notre protagoniste de partir et de la laisser.
Mais ce dernier ne pouvait la laisser ainsi, si bien qu’il écarta le faisceau de lumière de cette pauvre femme et s’approcha d’elle jusqu’à finalement se mettre à sa hauteur :

« Ne craignez rien, je ne vous veux aucun mal ! Il avança délicatement sa main sur son épaule, voulant prouver sa bienveillance. Tout va bien, c’est terminé, là… »

Son ton était réconfortant. Mais alors qu’il tentait tant bien que mal de calmer cette personne, Oniros constata, à quelques centimètres de là, une araignée de petite taille. Si ce qui l’entourait était bel et bien un cauchemar, la faire disparaître serait une judicieuse idée.
Discrètement, il donna de vifs mouvements dans sa direction, l’obligeant à se diriger dans l’obscurité… ouf, la voilà partie.

Entretemps, la jeune femme avait repris ses esprits et, peu à peu, ses mains s’écartaient de son visage. Ses yeux se rouvrirent lentement et, après avoir scruté les lieux, son regard croisa celui de son « sauveur ». Celui-ci, esquissant un sourire amical, déclara d’une voix douce et apaisante :

« N’ayez pas peur, ma chère, je ne suis pas quelqu’un d’hostile. Il l’observa rapidement puis attrapa sa main droite et termina Vous pouvez vous lever ? Laissez-moi vous aider… »

Sur ces mots, il se redressa sur ses deux jambes et invita son interlocutrice à faire de même. Légèrement maladroite, sans doute encore sous le choc après une telle frayeur, l’inconnue finit par se tenir à son tour droite face à notre rêveur.
Oniros, curieux de connaître l’identité de la jeune femme, prit la peine d’entamer la conversation :

« Je vois que vous êtes vous aussi prisonnière de… ce cauchemar. Je me nomme Oniros et suis un rêveur perdu en ces lieux. Et vous ? »

Il espérait sincèrement que cette rencontre lui soit favorable… non pas qu’il cherche à tirer un quelconque profit de la situation, loin de là… non, tout ce qu’il voulait c’était un compagnon de route pour se sortir de ce cauchemar !



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